Les examens

  • L’ECHOGRAPHIE ET LE DOPPLER
  • LA RADIOLOGIE CONVENTIONNELLE
  • LA MAMMOGRAPHIE
  • L’OSTEODENSITOMETRIE
  • LE DANTA SCANNER
  • LE PANORAMIQUE DENTAIRE
  • INFILTRATION
  • HYSTEROGRAPHIE
  • IRM
  • SCANNER
L’échographie utilise des ultra-sons. Ils sont produits par une sonde placée sur la peau du patient ; ils passent à travers la peau grâce à un gel de contact et sont réfléchis partiellement par les organes qu’ils traversent.
Ils sont totalement dénués d’effet nocif pour l’organisme.
L’échographie permet d’analyser:
- l'abdomen (foie, vésicule, pancréas, rate, reins, appendice,...)
- le pelvis (vessie, utérus, ovaires,...)
- les organes superficiels (thyroïde, glandes salivaires, seins, testicules, prostate, ganglions...)
- les muscles et tendons, les articulations, le tissu cutané, etc.
Les os, les poumons, le tube digestif ou encore le cerveau, ne sont pas accessibles à l’échographie.
Le doppler est une application des ultra-sons visant à étudier la circulation sanguine dans les vaisseaux, pour y détecter notamment les rétrécissements et occlusions.
Nous vous demandons le plus grand soin dans le respect des consignes qui vous seront données lors de la prise des rendez-vous d’échographies, concernant la préparation (à jeûn, prise de boisson…).
La fiabilité de l’examen peut en dépendre.

Déroulement de l’examen:
Vous serez allongé dans une pièce sombre pour faciliter la lecture des images.
Un gel sera appliqué sur la peau pour permettre la transmission des ultrasons.
L’examen fournit des images en mouvement, contrôlées sur un écran.
Echographie abdominale
Vous devez être à jeun depuis 5 heures avant votre rendez-vous, mais vous devez prendre normalement vos médicaments habituels.
L’exploration nécessitera souvent de suspendre la respiration pendant quelques secondes.
Echographie pelvienne
Il vous est souvent demandé de vous présenter vessie pleine ; dans ce cas, boire ½ litre d’eau 1 heure avant pour avoir la vessie pleine à votre arrivée.
Pour être en contact immédiat avec la région examinée et améliorer la qualité des images, on peut vous proposer de placer une sonde recouverte d’une protection stérile dans le rectum ou le vagin. L’introduction de la sonde peut rarement être responsable d’un malaise transitoire et sans gravité.
Elle demeure le principal moyen d'investigation en pathologie ostéo-articulaire et pulmonaire, permettant une étude globale, rapide et souvent suffisante pour établir un diagnostic.
On l’utilise aussi pour les bilans de stérilité (hystérosalpingographie), pour l’étude de l’abdomen (A.S.P.), de l’estomac, notamment en chirurgie de l’obésité (T.O.G.D.), ou encore dans le suivi des scolioses (télérachis), etc.
La radiographie utilise les rayons X, la numérisation ayant permis d’accroître la qualité tout en réduisant les doses de rayonnement.
Cet examen permet d'étudier une anomalie clinique apparue dans votre sein, une boule bien souvent. Mais c’est surtout un excellent moyen de dépister le cancer du sein, plusieurs années avant qu'il ne devienne palpable.
Nous utilisons, pour ce, un appareil numérique délivrant de faibles doses de rayons X. Les rayons émis, modifiés par leur passage à travers le tissu mammaire, sont recueillis par un capteur plan de haute définition ; le signal obtenu est ensuite traité informatiquement, et l’image restituée sur des écrans dédiés ou des films.
La mammographie n’est certes pas un examen agréable, mais elle est très rarement douloureuse; et la plupart des cancers dépistés sont guérissables, et leur traitement simplifié.
En France, un dépistage organisé est proposé gratuitement, tous les deux ans, aux femmes de 50 à 74 ans.

L’échographie est un complément non systématique de la mammographie, en cas d'image douteuse, pour s’assurer qu’il n’y a rien de suspect. Parfois, elle vient compléter une mammographie de lecture délicate, de par la composition de la glande mammaire, très variable selon les femmes et leur âge. Chez la femme jeune, l'échographie précède volontiers la mammographie.
Pensez à nous apporter vos anciens examens, même normaux​. Ils peuvent nous être très utiles​​ pour l'interprétation.
La densitométrie osseuse vise à détecter, et à quantifier, la déminéralisation du squelette qui touche un grand nombre de femmes sans qu'​elles​ en aient​ conscience. L'ostéoporose est responsable d'une fragilisation des os et augmente le risque de fracture pour des traumatismes parfois anodins.
Elle touche de façon très inégale la population féminine après la ménopause ; mais aussi les dames recevant certains traitements, en particulier pour un cancer du sein.
Les mesures sont habituellement effectuées sur trois sites représentatifs du squelette d'ailleurs très exposés aux fractures : le rachis lombaire, le col fémoral et l'avant-bras.
Si vous disposez d’examens quelconques concernant la colonne vertébrale ou les hanches, il est utile que vous nous les apportiez.
Sorte de mini scanner 3D dédié à l’étude des dents, il en permet une analyse plus précise et moins irradiante, en haute définition. On y recherchera des foyers infectieux touchant les racines dentaires, des fractures dentaires, des anomalies de position des dents.
Il sera parfois utile avant l’extraction d’une dent de sagesse, afin de situer son rapport avec le nerf mandibulaire et éviter de léser celui-ci.
Enfin, il est souvent un préalable nécessaire à la pose d’un implant, pour optimiser les résultats de l’intervention.
L’étude des sinus ainsi que des articulations de la mâchoire (articulation​s​ temporo​​mandibulaires) est une autre indication de cet examen.
Si vous avez déjà passé un panoramique dentaire ou un scanner des dents ou des sinus, il est utile que vous nous l’apportiez.
Examen de base étudiant la denture, il visualise notamment les caries, les infections des racines dentaires, les problèmes de croissance et maturation des germes dentaires, la position des dents de sagesse.
Il apprécie aussi l'état de l'os alvéolaire, c'est-à-dire la partie de la mâchoire qui supporte les dents.

De quoi s’agit-il ?









Cet examen consiste à injecter à l’aide d’une aiguille un liquide iodé à l’intérieur d’une articulation.
Des clichés radiographiques permettent ensuite d’étudier le contenu de l’articulation.
Cette technique utilise donc des rayons X.
En matière d’irradiation des patients, aucun risque n’a pu être démontré compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. Toutefois, des précautions concernant les femmes enceintes doivent être prises systématiquement. C’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas.

Le déroulement de l’examen :
L’examen se fait en position allongée.
La peau est d’abord désinfectée. La piqûre est un moment un peu désagréable de l’examen.
L’injection du liquide iodé dans l’articulation ne provoque tout au plus que des douleurs modérées et très passagères. Après avoir retiré l’aiguille, votre articulation sera placée dans différentes positions et on prendra plusieurs clichés.
L’arthrographie peut être complétée immédiatement par un scanner de l’articulation. Ceci ne nécessitera pas de deuxième piqûre.


Quelles complications pourraient survenir pendant l’examen ?
Il est rarissime qu’un liquide iodé injecté dans une articulation déclenche des réactions allergiques. De plus, celles-ci sont le plus souvent sans conséquence.

Quelles complications pourraient survenir pendant l’examen ?
Toute intervention sur le corps humain, même conduite dans des conditions de compétence et de sécurité maximales, comporte un risque de complication. Comme pour toute ponction, il existe un très faible risque d’infection. Nous prenons, bien entendu, toutes les précautions nécessaires pour l’éviter. Des douleurs, un gonflement de l’articulation, de la fièvre dans les jours suivant l’examen doivent vous alerter. Il faut alors nous appeler sans délai, car il peut être urgent de vous donner un traitement.

Résultats :
Un premier commentaire pourra vous être donné juste après l’examen. Il ne s’agira là que d’une première approche, car les images doivent être ensuite analysées plus en détail par le médecin radiologue. Le compte-rendu écrit sera disponible dans les meilleurs délais.

Ce que vous devez faire




Avant l’examen, répondez attentivement aux questions suivantes

Avez-vous des risques particuliers de saigner ?
• Avez-vous une maladie du sang ou des saignements fréquents ou prolongés (du nez par exemple) ?
• Prenez-vous un traitement fluidifiant le sang (anticoagulant ou anti-agrégant plaquettaire type Aspirine, Asasantine, Kardegic, Persantine, Plavix, Previscan Sintrom, Solupsan, Ticlid …), ou tout simplement souvent de l’Aspirine contre le mal de tête ?
Dans ce cas, il sera nécessaire d’arrêter ce traitement avant l’examen : nous vous préciserons combien de temps
Etes-vous allergique ?
• à certains médicaments ou pommades, ou êtes-vous asthmatique ?
• Avez-vous mal toléré un examen radiologique ?
Avez-vous eu récemment une infection (fièvre, mal de gorge) ou des soins dentaires ?
Etes-vous enceinte ou susceptible de l’être ? Allaitez-vous ?
D’une manière générale, n’hésitez pas à fournir tout renseignement qui vous paraîtrait important à communiquer et à nous informer de toute maladie sérieuse.

Apportez le jour de l’examen

1) la demande de votre médecin (ordonnance, lettre….)
2) tous vos résultats d’analyses de sang,
3) le dossier radiologique en votre possession (radiographies, échographies, scanners, IRM ...)
4) la liste écrite des médicaments que vous prenez.

Avant de vous rendre à l’examen

Il est recommandé de bien se laver la peau, à l’endroit de l’articulation, avec un savon liquide désinfectant par exemple. Mais surtout il ne faut pas raser la peau.
Pour l’examen
Le jour de l’examen, vous pouvez manger normalement.
Pour être plus à l’aise, il est conseillé d’aller aux toilettes avant la ponction.

Après l’examen

Limitez les mouvements de votre articulation durant les 24 heures suivantes pour éviter la survenue de douleurs ou d’un épanchement (gonflement).
Interrompez le sport et la kinésithérapie pendant 48 heures.
Si besoin, reprenez contact avec votre radiologiste.



Visualisation radiographique de la cavité utérine et de la perméabilité des trompes.

L'examen peut être sensible, à type de douleurs de règles, toutefois,
- l'explication simple du déroulement de l'examen à la patiente,
- une injection très progressive du produit,
- la prescription d'antalgiques peuvent rendre l'examen complètement indolore; il faut rester "zen".

Technique:

L’utilisation d'un kit de matériel jetable à usage unique qui simplifie l'examen,une injection d'un produit iodé dans la cavité utérine permet de l'opacifier et de la rendre visible en radiographie.
Le liquide est injecté jusqu'à démontrer si possible la bonne perméabilité des trompes et le brassage de ce dernier autour des ovaires, gage de l'absence d'obstacle mécanique dans les bilans d'infertilité.

Précautions:

- Un test sanguin de grossesse sera systématiquement réalisé avant l'examen.
- Une antibiothérapie préventive sera systématique de même que la prescription d'antalgiques et/ou antispasmodiques.

Complications possibles après hystérosalpingographie (hystérographie) :

De petits saignements vaginaux peuvent survenir dans les heures qui suivent l'examen.
Une infection tubaire induite (ou réactivée ?) peut suivre une hystérographie.
Si des douleurs, de la fièvre apparaissent quelques jours après la procédure, la patiente doit consulter son médecin traitant

De quoi s’agit-il ?


IRM veut dire Imagerie par Résonance Magnétique.
Le mot magnétique indique que l’appareil comporte un gros aimant ; le mot résonance indique que l'on va utiliser des ondes de radiofréquence, comme celles des téléphones portables pour faire vibrer les nombreux noyaux d'hydrogène composant les tissus de votre corps, et fabriquer ainsi des images.


Le déroulement de l’examen
À votre arrivée, on vous posera, comme lors de la prise du rendez-vous, plusieurs questions ; le plus important est de signaler que vous n'avez ni pile cardiaque (pacemaker), ni valve cardiaque, ni d'élément contenant du fer près des yeux ou dans la tête.
Pour permettre d’obtenir des images de bonne qualité, on vous indiquera les vêtements que vous devrez enlever. Vous ne garderez aucun bouton, agrafe, barrette de cheveux ou fermeture éclair métallique. Vous laisserez au vestiaire, dans un casier, vos bijoux, montre, clefs, porte-monnaie, cartes à bande magnétique (carte de crédit, de transport..) et votre téléphone portable.
Vous entrerez dans une salle qui sera fermée pendant l'examen. Vous serez allongé sur un lit qui se déplace dans une sorte de tunnel pour la plupart des appareils, le plus souvent sur le dos et seul dans la salle d’examen ; nous communiquerons avec vous grâce à un micro. Dans tous les cas, l’équipe se trouve tout près de vous, derrière une vitre. Elle vous voit et vous entend, pendant tout l’examen. Si vous voulez nous appeler, vous pourrez utiliser une sonnette que l'on placera dans votre main. Si cela est nécessaire, on peut à tout moment intervenir ou interrompre l'examen.
Vous resterez en moyenne 15 à 30 minutes dans la salle d’examen. Votre coopération est importante : vous devez essayer de rester parfaitement immobile ; dans certains cas, nous vous dirons, à l’aide du micro, quand arrêter de respirer pour quelques secondes. A cet instant précis, vous entendrez un bruit répétitif, comme celui d'un moteur de bateau ou d'un tam-tam, pendant ce qu'on appelle une séquence.
Certains examens nécessitent une injection intraveineuse, le plus souvent au pli du coude.

Que ressentirez-vous ?
L’examen n’est pas douloureux, mais il est souvent un peu long et le bruit peut être désagréable.
Un sentiment de malaise par crainte d'être enfermé (claustrophobie) est un problème courant que nous connaissons bien. Souvent on peut le réduire par des moyens simples, sans aucun traitement. Si, par exemple, vous êtes mal à l'aise dans un ascenseur, parlez-en tout de suite au personnel d'accueil, afin que l'on vous prenne particulièrement en charge.

Une injection pour une IRM : comment et avec quels risques ?
Le produit de contraste le plus souvent utilisé est à base de Gadolinium.
Ce produit est généralement bien toléré. D’éventuelles manifestations allergiques banales sont possibles (urticaire). De très graves réactions d'allergie sont tout à fait exceptionnelles.
La piqûre peut provoquer la formation d’un petit hématome sans gravité, qui se résorbera spontanément en quelques jours.
Lors de l’injection, sous l’effet de la pression, il peut se produire une fuite du produit sous la peau, au niveau de la veine. Cette complication est rare (un cas sur plusieurs centaines d’injections, généralement sans suites graves), et pourrait nécessiter exceptionnellement un traitement local.

Quels sont les autres risques ?
Le port d’une pile (pacemaker), d’une valve cardiaque, ou de tout élément contenant du fer près des yeux ou dans la tête constitue un facteur de risque majeur (risque de décès, de cécité).

Résultats
Les images doivent être ensuite analysées sur un ordinateur par le médecin radiologue. Le compte-rendu écrit sera disponible dans les meilleurs délais.

Apportez le jour de l’examen
1. la demande de votre médecin (ordonnance, lettre, …)
2. la liste écrite des médicaments que vous prenez,
3. le dossier radiographique en votre possession (radiographies, échographies, scanners, IRM)
4. tous vos résultats d’analyses de sang.

Juste avant l’examen
Pour être plus à l’aise, il est conseillé, sauf indication contraire, d’aller aux toilettes.

Pendant l’examen
Suivez attentivement les indications qui vous seront données ; votre coopération est essentielle pour que les images ne soient pas floues,
Si vous ressentiez une douleur lors de l’injection, il faut la signaler immédiatement.
Après votre retour à domicile
Dans l’immense majorité des cas, vous ne ressentirez rien de particulier. N’hésitez pas cependant à signaler à l’équipe tout événement qui vous paraîtrait anormal

De quoi s’agit-il ?


Cet appareil permet de faire des images en coupe du corps humain. Les renseignements apportés par cet examen sont très souvent déterminants pour porter un diagnostic précis.
Le scanner utilise des rayons X. En matière d’irradiation des patients, rien n’a pu être démontré dans ce domaine compte tenu des faibles doses utilisées et des précautions prises pour limiter au strict minimum la zone examinée. Toutefois, des précautions concernant les femmes enceintes doivent être prises systématiquement. C’est pourquoi il est important de signaler si vous pouvez être dans ce cas.




Le déroulement de l’examen
Vous serez allongé sur un lit qui se déplace dans un large anneau, le plus souvent sur le dos et seul dans la salle d’examen ; nous pourrons communiquer avec vous grâce à un micro. L’équipe se trouve tout près de vous, derrière une vitre. Elle vous voit et vous entend, pendant tout l’examen. Si cela était nécessaire, elle peut intervenir à tout instant.
Selon la zone étudiée, vos bras seront le long du corps ou derrière la tête. L’examen est généralement rapide. Votre coopération est importante : vous devez essayer de rester immobile ; dans certains cas, nous vous dirons, à l’aide du micro, quand arrêter de respirer pour quelques secondes.
Vous resterez en moyenne 15 minutes dans la salle du scanner.
Certains examens nécessitent, selon les cas, une injection intraveineuse, le plus souvent au pli du coude, de boire une boisson ou d’avoir un lavement.

Quels produits utilise-t-on et que ressentirez-vous ?
Des produits à base d’iode, opaques aux rayons X, seront utilisés. Le type de ces produits et leurs modalités d’administration seront adaptés à votre cas par le médecin radiologue. Ce choix dépendra notamment des informations sur votre état de santé que vous aurez données avant l’examen.
Vous ne ressentirez aucune douleur dans l’immense majorité des cas. Cependant, en cas d’injection intraveineuse, il n’est pas rare de ressentir une sensation de chaleur au moment de l’injection, ou encore un goût bizarre dans la bouche.

Y a-t-il des risques liés à l’injection ?

L’injection est un acte très courant, habituellement très bien toléré. Cependant, comme avec les autres médicaments, des réactions peuvent survenir :
La piqûre peut provoquer la formation d’un petit hématome sans gravité, qui se résorbera spontanément en quelques jours.
Lors de l’injection, sous l’effet de la pression, il peut se produire une fuite du produit sous la peau, au niveau de la veine. Cette complication est rare (un cas sur plusieurs centaines d’injections, généralement sans suites graves), et pourrait nécessiter exceptionnellement un traitement local.
L’injection de produit iodé peut entraîner une réaction d’intolérance. Ces réactions imprévisibles sont plus fréquentes chez les patients ayant déjà eu une injection mal tolérée d’un de ces produits ou ayant des antécédents allergiques. Elles sont généralement transitoires et sans gravité.
Elles peuvent être plus sévères, se traduire par des troubles cardio-respiratoires et nécessiter un traitement. Les complications réellement graves sont rarissimes ; pour votre information, le risque de décès est de moins d’un cas sur 100 000, soit 14 fois moins que le risque d’être tué dans l’année lors d’un accident de la route.
Des accidents rénaux, également liés au produit iodé, sont également possibles, notamment chez certains sujets atteints de maladies fragilisant le rein (insuffisance rénale chronique, diabète avec insuffisance rénale, etc).
Des modalités particulières seront observées en cas de facteurs de risques particuliers, qui seront identifiés au moment du dialogue entre l’équipe et vous. Dans tous les cas, si vous pensez avoir un facteur de risque, vous devez le signaler au moment de la prise de rendez-vous.

Résultats
Un premier commentaire pourra vous être donné juste après l’examen. Il ne s’agira là que d’une première approche, car les images doivent être ensuite analysées sur un ordinateur par le médecin radiologue. Le compte-rendu écrit sera disponible dans les meilleurs délais.

Apportez le jour de l’examen
1. la demande de votre médecin (ordonnance, lettre, …)
2. la liste écrite des médicaments que vous prenez,
3. le dossier radiologique en votre possession (radiographies, échographies, scanners et IRM),
4. tous vos résultats d’analyses de sang.
S’il vous est demandé de venir à jeun
• N’avalez pas d’aliments solides pendant les trois heures précédant le rendez-vous.
• Ne fumez pas avant l’examen.
• Mais, sauf indication contraire, buvez normalement de l’eau et prenez vos médicaments habituels.

Pendant l’examen
Suivez attentivement les indications qui vous seront données ; votre coopération est essentielle pour que les images ne soient pas floues,
Si vous ressentiez une douleur lors de l’injection, il faut la signaler immédiatement.

Après votre retour à domicile
Dans l’immense majorité des cas, vous ne ressentirez rien de particulier. N’hésitez pas cependant à signaler à l’équipe tout événement qui vous paraîtrait anormal.
Si vous avez reçu une injection, pour accélérer l’élimination du produit, buvez de l’eau abondamment (sauf régime particulier, dans les cas d’insuffisance cardiaque ou rénale)

Si vous avez des questions n'hesitez pas à nous contacter